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ANDALOUSIE : 3 - La Siesta golf Club


Ne vous y trompez pas ce n’est pas pour dormir que l’on vous présente ce parcours. Un Neuf trous et que des par 3. Nous l’avons découvert pas loin de chez nous. Comme je vous l’ai dit je cherche des terrains de jeu différents pour les entraînements. 
Il est posé au milieu des villas et des appartements de Calahonda. De la terrasse de son bar et de son restaurant tous les deux réputés, la mer est à vos pieds. C’est un écrin de verdure bien entretenu. La première fois que nous sommes venus les greens étaient carottés, une semaine après ils étaient parfaits. 
Je n’ai pas encore insisté mais je suis assez surpris de la qualité des parcours qui nous sont proposés. L’entretien est partout de très bonne qualité. Le greenfee n’est pas donné mais pas grand-chose à dire sur le service offert. Nous sommes à la Sieste dans une configuration de club à l’ancienne, le golf est un service de qualité, un terrain propre, un bar-restaurant où il fait bon passer pour terminer agréablement la partie commencée.

















La première fois nous partenaires étaient Norvégiens, ceux d’aujourd’hui Finlandais. Vous êtes accueilli en espagnol mais pour continuer la conversation dans la même langue, il faut insister Françoise en a fait sa spécialité.

Pour le jeu, si vous voulez apprendre à doser vos coups c’est ici qu’il faut venir. Vous savez que je vous invite à jouer calmement, monter lentement et sentir le club accélérer, vous entraîner vers l’avant… C’est ce que vous devez faire ici tout le temps. Une fois sur le green rien n’est gagné chacun est tourmenté. Les fairways sont encaissés, vous n’êtes pas gênés par l’environnement des bâtiments.






Attention, partout le vent est présent et le sens du jeu demande à en tenir compte sous peine de faire des écarts incontrôlés. Ne croyais pas parce que le parcours est court que le « « par » » est gagné. Les trous sont ainsi faits que sur chacun il faut réfléchir son coup. C’est vrai challenge pas dans l’effort, dans la retenue. Le parcours mesure 872 mètres. Les 4 premiers trous en descente avec un surplomb de départ prononcé. A jouer tout en finesse, le boyau est étroit et les bunkers sont là.
Il faut attendre le trou 5 pour se lâcher un peu pour un petit 100 en descente. Enchaîner par le 6 à 125 mètres en montée. Le 7 à 170m avec bunkers de face pas aisés à sauter à la volée.

Pour monter au 8 ne pas trop se charger, vous serez essoufflés alors, prenez le temps de respirer. Si vous vous emballez le talus du fond de green pourra vous arrêter.














Et le 9 tout en montée à 130 pas facile à dompter. Le club est à trouver et avec le vent qui joue avec vous le « par » est loin d’être assuré.
Tout en discutant le tour est vite passé alors prenez deux tours pour pouvoir corriger les erreurs du premier. A pratiquer une fois par semaine, vous êtes sûrs de faire des progrès au petit jeu, vous savez que c’est celui qu’il faut privilégier pour bien scorer. 

Ce weekend, Dustin Johnson nous l’a montré à Mexico. Il y a trois ans, il frappait pour faire admirer son drive dont tous les garçons rêvent. Encore aujourd’hui il frappe loin mais c’est mieux contrôlé. Moins de déchets. Mon petit doigt m’a dit qu’il avait investi avec son coach dans le petit jeu. Celui dont je vous dis qu’à moins de 110m il faut tenter de se mettre à côté du trou. Son caddy et lui s’en sont servi. En plus ce n’était pas facile à 2250 m d’altitude, sans habitude, pas facile de savoir à quelle distance on se trouve en réalité. Les données d’aérologie sont toutes modifiées.











Toujours est-il qu’il a tenu le choc et qu’il n’est pas étonnant d’avoir autant d’Européens en haut du leaderboard. Nous avons l’habitude des temps changeants dans les pays où l’on opère. Les américains ont un jeu plus stéréotypé mais ce sont les plus précis. La victoire un moment espérée pour un espagnol ou un anglais a souri au joueur le plus fort du moment. Il a su travailler ses défauts et partir à chaque tournoi pour tenter de le gagner… 

Le golf est un jeu fabuleux sans cesse renouvelé. Les vieux et les jeunes peuvent s’y affronter à égalité et sans cesse progresser. Cette levée WGC de Mexico l’a encore montré.


Michel Prieu :Texte et Photos
Françoise Devillechabrolle: Mise en page blog

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