Une fois au sommet du télésiège du Grand Mont ou du Piapolay le spectacle est merveilleux pour le visiteur. La majesté du Mont Blanc et des cimes qui l’entoure demanderaient d’avoir une table d’orientation géante. On ne se lasse pas de détailler chaque aiguille en se demandant ce qui se trouve au fond de la vallée.
En pleine lumière du matin, le Massif du Mont Blanc semble écraser le Grand-Mont, la pointe du Dard et la pointe du Lavouet. A cette époque de l’année, le soleil est vite caché par la Légette du Grand Mont, cela protège la couche de neige des descentes des combes.
Du coup, les pistes du Planay à l’ombre depuis le matin semblent être le lieu idéal pour les entraînements de course. J’y ai vu s’entraîner les gamins de Chambéry, d’Albertville, et du collège de Beaufort. Les entraîneurs m’ont paru attentifs, les enfants discutaient ferme sur leurs conditions de course en prenant les tire-fesses. C’est vrai qu’une fois travaillées, les pistes restent dures et offrent une glisse similaire aux pistes de compétition.
Les travaux faits ont préparé des pistes plus douces pour les moins aguerris des visiteurs. La Grande Combe ondule entre ombre et lumière, un vrai plaisir de skier dans ce vallon.
Les travaux faits ont préparé des pistes plus douces pour les moins aguerris des visiteurs. La Grande Combe ondule entre ombre et lumière, un vrai plaisir de skier dans ce vallon.
Les pentes du Planay offrent ainsi un terrain sportif pour tous les niveaux. Les pistes de Légette et de Belle Etoile assez larges permettent de monter la vitesse. Il est encore possible de se faire peur sur la Super Noire en pleine forêt. Il y fait presque froid…mais un régal pour y tester ses sensations.
La pause restaurant et bar au refuge des Arolles est un peu cachée. Je l’ai découvert suite à une erreur de chemin… je n’ai pas pris le temps d’y déguster un vin chaud, ce sera partie remise. J’ai eu plaisir à voir monter les randonneurs le long de la piste balisée avec les piquets jaune fluo. J’ai bien aimé l’aspect sportif de ce premier secteur.
Pour aller découvrir Le Cuvy, j’ai attendu l’ouverture du boulevard de liaison. J’aime glisser longtemps même si cela ne va pas vite. Souvenir de ski de randonnées sur les dômes ronds de la vallée de Campan dans les Pyrénées. La piste du télésiège du Grand Mont est restée fermée, manque de neige.
Une fois sur le plateau l’ambiance change du Planay. Plus fun, un peu de musique, restaurant et terrasses pour ceux qui veulent bronzer. Ici le soleil domine. On quitte le lieu de pause auprès des Lutins pour aller chercher le télésiège des Bonnets Rouges mais aussi l’autre piste des débutants du Cuvy.
Une fois sur le plateau l’ambiance change du Planay. Plus fun, un peu de musique, restaurant et terrasses pour ceux qui veulent bronzer. Ici le soleil domine. On quitte le lieu de pause auprès des Lutins pour aller chercher le télésiège des Bonnets Rouges mais aussi l’autre piste des débutants du Cuvy.
Nous avons beaucoup de soleil sur le Cuvy. Les pistes y sont conviviales. Il faut aller chercher les plus difficiles. La combe des Chasseurs sollicite les jambes comme celle du Grand Rognoux. Les dameurs avaient laissé cette dernière « en friche », cela m’a rappelé Cauterets.
J’ai pris plaisir à descendre du col de la Forclaz jusqu’au Cuvy par la Sarrazine. J’avais un peu mal aux jambes mais le souffle allait bien. Je sentais chaque jour de petits progrès et un peu plus d’assurance. Pas de quoi s’enhardir mais savoir à nouveau comment attaquer la pente de manière plus sportive.
Mon grand plaisir aura été de partir des Bonnets Rouges et de prendre la liaison vers Le Planay par la piste des Perches. Ces quelques jours passés elle était toute plate. Malgré le soleil, elle est restée dure et stable. Une vraie sensation de glisse dans une forte pente. Ensuite longer les bâtiments des centres de vacances et croiser les enfants partant chercher leurs skis au Planay. Un peu dangereux pour eux et leurs accompagnateurs qui doivent élever la voix pour maintenir un semblant d’ordre.
Il n’y avait pas beaucoup de monde dans aucun des sites, pas d’attente au remonte pente, j’ai mis à profit mes dix jours de forfait pour retrouver des sensations sur les plaisirs de la neige. J’avais toujours un œil envieux envers les randonneurs. J’ai beaucoup marché et j’ai fini par prendre les raquettes pour aller en forêt. Une découverte de plus et le plaisir de passer partout. Une quinzaine sportive réussie, en plus j’ai avancé dans mes travaux d’écriture. Je n’ai ouvert la télé que pour deux matches de rugby…Il ne faut pas perdre les bonnes habitudes, même à la montagne.
Le golf peut attendre, plus tard loin du froid, je referai des gammes encore pour le plaisir de jouer… Jouer pour le plaisir comme les enfants on ne le fait jamais assez !
Michel Prieu
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