Los Alcazares à pied sec..... (Ph.net) |
La noyade de Los Alcazares aura été la rupture physique avec le Maroc. Bien des souvenirs sont restés sous l’eau ou englués dans les tourbillons de vase. Pas de regret, la vie est ainsi et ce qui m’intéresse, c’est le présent tout en sachant que demain se construit toujours sur le passé…Ce n’est pas de moi mais je l’expérimente chaque jour, j’en tire le plaisir de me lever chaque matin…
La montagne et surtout la neige m’ont ramené à mes jeunes années et remis au goût du jour mes racines de Pyrénéen. Pendant ce temps Françoise a fait son devoir de fille . Maintenant sa maman est en sécurité et malgré le changement profond de la vie qui lui est assignée, elle pense tout de même à s’occuper d’elle. Pas simple la vie à 92 ans, continuer d’avoir de l’humour et de le montrer est un sacré message d’espoir pour nous et son entourage. Au fil des ans, garder la santé et toute sa tête peut être un vrai projet.
Dès que nous avons pris la route de Lyon vers l’Espagne le ciel était plombé. Des nuées nous attendaient à partir de Montpellier mais rien n’est tombé. Le ciel s'est retenu, pas facile de nous arrêter quand Françoise et moi avons une idée. En conduisant, je la sens inquiète de ne pas savoir exactement comment on va s’installer. Vous le savez elle est organisée. Moi aussi, mais dans certains cas, je crois inutile d’insister auprès des amis qui participent a un projet. Dans une assemblée les horloges ne sont jamais tout à fait à la même heure. Le temps présent n'a pas la même façon d’être appréhendé par tous les associés.
Arrêt à l’hôpital de Perpignan, pour donner un coup de boost au moral de Christiane et route vers Begur (Costa Brava) en toute amitié pour Babeth et André. Pas de chance, le temps été bouché, je vous laisse admirer la baie et tout reconstituer avec des images volées…
Dur, dur l'été de poser sa serviette.... (ph.net) |
On vous recommande tout particulièrement Mas Comangau. Maison de maître charmante et un patron avenant qui aime son Espagne et la raconte avec plein d'émotion. On a savouré ses vins et son dîner. Déjà on y sent le rythme de l'Espagne un vrai décalage avec nos habitudes. Même ouvert tardivement on n'a pas raté son petit déjeuner. Depuis toujours, l’Espagne me paraît s’éveiller quand j’ai fini mon travail particulier.
Ne pas se laisser abattre.. |
Dommage, c'est beau quand il fait beau !!! (Ph.Net) |
En milieu de matinée, à peine au volant, il pleuvait. Barcelone ne pouvait nous empêcher de passer, six heures après nous étions installés dans un hôtel de Los Alcazares. Le temps de voir l’avancée des travaux pour tenter de sortir la voiture. Rien n’avait changé depuis mon dernier passage et je crois que rien ne sera fait avant la reprise de l’activité de l’hôtel.
On habite juste au dessus du bananier.. A la bonne saison on pourra les cueillir depuis le balcon !!! |
Avec un détour par Grenade et les hauts plateaux ensoleillés de la Sierra Nevada, nous avons rejoint La Cala de Mijas au pied du quartier de Torrenueva. L’Espagne et son beau temps semblent vouloir oublier de nous souhaiter la bienvenue. Siegfried nous attendait pour nous ouvrir l’appartement près de la mer où nous avions nuitamment séjourné et sans le savoir, sauvé des eaux nos affaires d’été avec le matériel de golf.
Avant le rendez-vous nous avons pris le temps de visiter les golfs sur les collines sous un soleil timide. Ils sont aussi nombreux que les maisons qui les entourent. Déjeuner tranquille pour vérifier que peu d’Espagnols habitent le quartier colonisé par les anglais et les néerlandais. Les allemands habitent plus près de la mer au pied des collines.
Imaginez une montagne entièrement recouverte de golfs... Plus chers les uns que les autres...(Ph.net) |
Les golfs sont très escarpés aussi nous avons rejoint le Golf de Mijas plus facile pour jouer à pied. Pour négocier, des prix il va falloir jongler, les Espagnols dans le domaine des abonnements sont un peu arriérés. Le golfeur est ici un grand privilégié, sans argent pas facile de jouer .
Le voyage en Nouvelle Zélande va couper notre année. Aussi nous allons rester ici jusqu'à fin avril et nous reviendrons l’automne prochain si le propriétaire veut bien nous garder son appartement bien placé.
L’endroit est plus pratique que je ne l’attendais, la piscine est posée au-dessus de la mer qui brille à deux pas. Juste après notre aménagement et le temps de trouver un golf d’entraînement, la pluie et le vent se sont déchaînés. Ils veulent nous dégoûter. Même la mer a tenté de rentrer dans la salle à manger à plusieurs reprises. Les vagues avaient une hauteur que je n’avais jamais vue en Méditerranée. A croire que pas loin de Gibraltar elle essaie de singer l’océan Atlantique.
Françoise en a profité pour tout photographier et moi arpenter les chemins aménagés entre les berges et la voie encombrée de voitures. L’endroit est bien plus beau que je ne l’imaginais. Les magasins ne sont pas loin heureusement car pour garer la voiture, c’est plus long que pour faire les courses.
Avec le vent qu'il fait, mieux vaut faire du " rase-mottes " |
Attendre que ça passe !!! Pas facile de manger... |
Une mer à ne pas mettre un orteil dans l'eau |
Ni une serviette sur la plage... |
Certains y trouvent leur compte. |
(Ph.net) |
Après avoir fait les courses pour mieux s’installer, nous avons noté que les prix ne sont pas très éloignés de ceux que l’on connaissait à Agadir. Autant dire que ceux de France sont largement dépassés.
Maintenant, il faut juste roder les activités et une nouvelle communauté.
Après les expériences de Marrakech et d’Agadir, pour les entraînements de « Golf entre deux mondes », le terrain de golf sera un parcours de 9 trous un tantinet technique. Le green fee y sera raisonnable (35 euros pour 18 trous). Pour ceux qui veulent participer et venir s’entraîner Siegfried mon ami est en train d’étudier les services associés, l’hébergement, les transports et les à-côtés…. Vous serez choyés, je vous le promets. En mars ce sera prêt !
La Noria, golf bien sympathique a l'image de son 19 éme trou, toujours comble à l'heure des repas. |
Voilà le changement est fait ; reste le plus important s’adapter et mieux apprivoiser l'idiome de Cervantès, ça ce n’est pas donné, le plus souvent l'accueil est en anglais. Il va falloir jongler, il y a peu de français.
Michel Prieu
Photos Françoise Devillechabrolle
Photos Françoise Devillechabrolle
Oui trouver de nouvelles accommodations ,,,,, Les gens,,,,,Les golfs,,,,Les habitudes au quotidien. Mais l'excitation de la découverte,,,,à deux ,,C'est merveilleux,,,,, On connaît ça depuis peu
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